jeudi 5 avril 2012

My Tho

My Tho. Cette avant-midi nous prévoyons nous rendre sur l'île du dragon situe juste devant nous. Pour se faire nous devons utiliser le traversier publique, pas très rassurant. Depuis notre arrivé nous le voyons faire ces allés venues vers l'île. C'est un traversier tout en bois qui aurait du avoir pris sa retraite depuis fort longtemps.

La traversée ne dure que 5 minutes, malgré la vétusté de notre embarcation cette petite balade est agréable. Lorsque nous débarquons sur l'île du dragon, nous devons traverser un petit marché local avec ces odeurs...comment dirais je... assé.... odorantes. Cette île est toute petite et n'est pas accessible aux autos, seul les motos et vélos sont admisent. Les routes de l'ile ne sont pas plus large que nos trottoirs, en deux heures ont en fait le tour de l'île à pieds.
Sur l'île les gens ne sont vraiment pas riche, nous voyons la différence avec les gens habitants My Tho. Le touriste ne viens pas ici, c'est pourquoi les gens sont surpris de nous y voir. Pourtant si vous voulez voir le quotidien des gens, c'est ce genre d'endroit qu'il faut voir. Mais ce n'est pas toujours se que recherche les touristes. Les gens ne sont pas facile d'approche, ils ne vous aborderont pas les premiers
(a l'exceptions des enfants et jeunes étudiants) mais si vous leurs souriez et leur dite bonjour ils vous retourneront votre sourire.

Au début de l'après-midi la chaleur venue, nous retournons à notre traversier (s'il n'a pas coulé) pour rejoindre My Tho.
Alors que Manon fait sa petite sieste (comme les vietnamiens) moi je me balade dans les environs. Je découvre le centre ville de My Tho, sont marché et...son agitations. J'aime mieux retourner vers les rives du Mékong, c'est plus calme et moins animé.
En cour de route je me fais aborder en français par un vieux monsieur. Il m'offre de me promener en ville dans son cycloporteurs, (genre de chaise à roues poussé par un vélo) mais je préfère de beaucoup jaser avec lui. Nous nous assoyons sur le bord du trottoir pour échanger, il est bien content, il dit ne pas souvent avoir la chance de parler français. La conversation est intéressant.

Plus tard je rejoins Manon à un petit café ou nous avions fixé notre rendez-vous, elle aussi de son coté elle avait rencontré dans le parc, un vieux monsieur et ils ont échangés en français.

En quittant l'hôtel pour souper, nous croisons mon vieux monsieur sur son cycloporteurs il nous suggère un bon restaurant pas très cher à trois kilomètre d'où nous sommes et insiste pour nous transporter les deux dans son cycloporteurs. Nous en avons vue beaucoup de ces cycloporteurs et des beaux, mais celui-ci est de loin..........le plus laid et le plus mal au point. Malgré tout, il insiste pour nous transporter les deux. Pour lui faire plaisir, nous avons accepté. Je vous le répète, c'était le plus laid et le plus magané des cycloporteurs du vietnam, et notre pédaleux était certainement le doyen de la gang. Je crois que ce fut les trois kilomètres les plus gênant de notre vie, assis comme des pachas se faisant transporter par son esclave, on se serait cru revenu au temps de la colonisation. C'était le seul moyen de transport que nous n'avions pas encore essayé, et bien c'est fait..... et on ne le referas plus. Comme on dit "Le souper valait la ride", mais, on retourne à l'hôtel en marchant.

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