lundi 9 avril 2012

Lundi le 9 avril 2012

Saigon. Aujourd'hui ce sera une journée difficile. Ce matin nous allons magasiner au marché Ben Tran, il faut se préparer mentalement à se faire harceler par les vendeuses. C'est surtout les dames qui vendent ici.

Le marché Ben Tran se trouve dans une immense bâtisse, il y a de tout, soulier, vêtements, bijoux, gugusses, bouffe et se que nous cherchons, sacs à dos. Après avoir fait plusieurs kiosque, nous trouvons le sac que nous désirons, la vendeuse nous demande 750,000 dong, nous lui en offrons 400,000 dông, n'oubliez pas, au Vietnam tout se négocie. Nous repartons avec le sac que nous payons 450,000 dông soit $22.50. Mais faut pas oublier, tout ici est faux, les vendeuses vous le disent, c'est tout des copies, MAIS.....PAS MON SAC, lui c'est un vraie, la vendeuse me la dit........(mon œil).

Nous avons acheté du bon café, avec la gugusses qu'il faut mettre sur la tasse pour filtrer et égoutter le café dans un verre rempli de glace. Je vais essayé de reproduire le goût de ce bon café. Imaginé, chez nous, assis sur la galerie avec l'air pure de la campagne, le chant des oiseaux remplaçant la pétarade des motos, je suis certain que le cafe vas être meilleur.

Pour l'instant on doit terminer nos achats et ça deviens de plus en plus demandant. Quand vous passez devant leur kiosque, la vendeuse vous montre n'importe quoi, si vous arrêtez elle vous supplie d'acheter, si vous négociez un articles, elle se lamente, et si vous n'achetez pas, elle vous boude, et sa recommence au kiosque suivant.

Ils ont toute sorte de cossin à vendre, tous pareils d'un kiosque à un autre. Ils ont de belle sculpture, mais je me vois pas revenir avec un gros bouddha dans notre sac à dos. Tout ça pour vous dire, que lorsque vous en avez assez, sortez au plus sacrant avant que vos nerfs vous lâche (je dis pas ça pour moi, mais......avant que Manon veuille se battre on est mieux de sortir). Une avant-midi c'est assez pour nous, on peu pas en prendre plus.

On retourne à l'hôtel sous un 36 degré, vivement l'air conditionné de notre chambre. Dans le hall de l'hôtel nous échangeons encore avec nos amis monsieur Tran, Eric le français et Laurence son épouse vietnamienne. Nous apprenons beaucoup de chose. Entre autre nous savions qu'il y a plusieurs ethnie différente au Vietnam, mais que plusieurs d'entre ces ethnies sont cantonné dans leur village, avec interdiction de sortir d'un rayon d'action défini, sans la permission des autorités. C'est pour ça que vous ne pouvez vous rendre seul dans ces villages, vous devez être accompagné d'un guide. Nous apprenons également que la délation est encore très fort dans le pays.

M. Tran, est un monsieur calme, très sympathique, et il pose beaucoup de questions. Il a été très surpris lorsque je lui ai montré la superficie du Québec sur une carte, il croyait le Vietnam plus grand que le Québec (un autre qui a sauté ces cours de géographie).
Lors de notre voyage, tous les jours, les gens nous demandaient d'où nous venions, lorsque nous répondions du Québec, la plupart des gens ne savait pas ou c'était, lorsque nous disions Canada, la y avait pas de problème. Nous avons fait tellement fait de publicité pour le Québec, que je devrais demandé au gouvernement de défrayé une partie de nos dépense (du moins juste la bière).

En parlant de bière, c'est le temps du souper. Direction le quartier français, mais arrivé à l'intersection des artères principales, c'est le gros trafic. Il y a toujours du trafic, mais la c'est affreux. Il y a deux policiers pour la circulation, un habillé en vert et l'autre en beige (selon m. Tran, c'est ceux en beige les plus méchant). Ils contrôlent la circulation comme s'ils contrôlaient un troupeau de bisons en folie. C'est le bordel et nous qui devons nous rendre sur le coin opposé, c'est du suicide, en nous collant à d'autre personnes nous formons un bloc, si on se fait frapper on seras pas seul. On a réussit à traverser les deux artères sans se faire frapper, c'est pas faute d'avoir essayé, je vous le dit, leur fun s'est de passer le plus près de nous. Je crois que le rêve de tout piéton, ici, est de pouvoir un jour avoir assez d'argent pour s'acheter une moto, pour pouvoir a son tour faire peur aux piétons.

Pour souper nous voulons faire changement, nous optons pour un restaurant indiens, pourquoi pas, l'Inde est un pays qui nous intéresse, commençons par voir si nous allons aimer leur nourriture. Un vrai délice, et épicé à mon goût.


Je vous ai dit que le quartier français était un quartier animé, hé bien nous sommes lundi, et il y a autant de gens que la fin de semaine. Pour retourner à notre hôtel, nous sortons du quartier français, et marchons pour 20 minutes dans un secteur ou vives les gens local, nous sommes le seul hôtel, et ça fait bien notre affaire.

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