mercredi 31 octobre 2012

Big Bend,Texas.




On se réveille en silence, tout est calme, il y a très peu de gens sur le terrain de camping. On en profite ce matin pour faire le grand ménage. Il y a des douches et la buanderie. En faisant notre lavage, nous fraternisons avec un québécois de passage dans le parc. Un type sympathique (comme tous les québécois d'ailleurs), nous avons échangé sur les endroits que nous avons visités respectivement. Ça fait du bien de parler français avec quelqu'un d'autre.
» Ça veut dire quoi ça André? »
» Be...ça veut juste dire...que des fois parler avec d'autres...c'est le fun »
» Quoi t'as pas de fun a parler avec moi?»
(Là.....comment je vais m'en sortir...chu mieux de pas répondre)
» Tu dit rien? »
(Pense vite André...)
» As-tu entendu le gars, y a dit de pas manquer d'aller voir le canyon pas loin d'ici, on peu y entrer et la vue est belle »
» Ben oui, je t'en ai parlé hier....j'pense que tu m'écoutais pas!! »
» Je reviens je vais emplir la van d'essence »
je me rappelle pas qui a dit que " la fuite est la meilleur conseillère".

Le plein d'essence et le lavage terminé, nous quittons le camping direction Boquillas Canyon. Laissant notre véhicule dans un stationnement, nous entamons notre marche vers le canyon creusé dans la sierra del Carmen. Des hauteur de la première colline, nous avons une vue magnifique de la rivière Rio Grande et du Boquillas Canyon. Nous y voyons de l'autre côté de la rivière, un paysan mexicain, qui nous salut en nous envoyant la main.

Nous suivons le Rio Grande qui serpente jusqu'au cœur du canyon. En nous approchant du canyon, nous entendons une chanson mexicaine. De l'autre côté du Rio Grande, un homme assis sur un rocher chante, sa voix se répercute à la grandeur du canyon. Cette homme se nomme Victor, il demande s'il peut nous faire un cadeau et chanter pour nous. Je lui répond gentiment, que s'il désire nous faire un cadeau, serait de ne pas chanter, pour nous laisser profiter pleinement du silence de ces lieux. Cette demande peu paraître hautain, mais ici seul le clapotis de la rivière et le chant des oiseaux ont droit de percer le silence.

En entrant, nous avons l'impression de pénétrer dans une immense cathédrale qui oblige le respect. De chaque côté de nous, des falaises de 1,500 pieds de haut, a nos pieds le Rio Grande. Dire que c'est cette petite rivière, que l'on peu traverser à pied, qui au fil des ans, des siècles, des millions d'années, a obliger ces immenses montagnes a lui céder le passage.
 Nous avançons le plus profondément possible, jusqu'à ce que les falaises nous causent obstacle. Nous sommes a la limite ou seul la rivière peut poursuivre ça route. C'est merveilleux, c'est grandiose, c'est tout simplement BEAU. Nos yeux veulent imprimer a jamais dans nos têtes et nos cœurs, ce tableau.

En ressortant du canyon, l'homme est toujours assis sur son rocher, je remercie Victor. Je le remercie de nous avoir fait cadeau du silence, et dépose quelque dollars sous une pierre bien en vue.
"Deux hommes, deux mondes, séparé par une rivière,
l'un debout sur le sable, l'autre assis sur un rocher,
l'un remercie pour avoir fait cadeau du silence,
l'autre pour le remercié du silence, lui offre un cadeau."

Ce qui a été fabuleux dans cette petite excursion, c'est que tout ce temps, nous étions seul. Personne d'autre, seul dans ce havre de paix. Nous reprenons la route, pour quitter le parc. Nous trouvons un bel emplacement pour dîner, avec vue sur la sierra Del Carmen. Nous quittons alors que cette fin de semaine à Terlingua, c'est le International Chili festival, les gens viennent de partout dans le monde,c'est la fiesta. Malheureusement on ne peut pas attendre. De plus je dois vous dire que tous les jours, je mange des petits piments forts que j'aime bien. C'est bon quand ça rentre, mais ça chauffe quand ça.....vous avez compris.

Direction Marathon, il nous reste 23 milles pour sortir du parc Big Bend. Ce 23 milles on se croirait dans le désert. Chaud, sec, soleil de plomb, et seul.
» C'est peut-être le temps de s'expliquer, qu'est ce que tu veu dire par c'est pas le fun de me parler? »
» Regarde Manon un roadrunner »
» Aie, y é beau, c'est vrai que ça ressemble a une perdrix, mais y é petit, je vais enfin pouvoir dire que j'ai vue un roadrunner »
J'étire la conversation sur le roadrunner le plus longtemps possible, le temps qu'elle oublie, et après je met le radio.

Enfin sorti du parc, nous avons encore 40 milles a faire pour arriver à Marathon. Le trajet se passe bien, le paysage est encore beau, mais nos yeux en peuvent plus. Nous arrivons a Marathon, nous avons croisé tout au plus 15 véhicules, sur 65 milles de route. Marathon est un petit village de 480 habitants, mais un beau petit village. Il y a dans ce petit village au bout de nul part, un très bel hôtel de classe avec restaurant chic. La rue principale contient a peu près vingt petit commerces proprement entretenus. C'est soir d'hallowen, il y a des petits monstre qui se promène, on sent qu'il y a de l'agitation sur la rue principal.

Nous nous installons face à une grocerie, de l'autre côté de la rue et nous pouvons capter le WiFi de ce commerce. C'est ici que nous allons dormir, il semblerait que le shérif est un chic type, on vas voir ça.
170 km aujourd'hui.
» Chérie, y vas faire frette a soir, qu'est ce que t'en pense si on se collait? »
» Ta toujours pas répondu à ma question! »
» Bonne nuit chérie »

mardi 30 octobre 2012

Big Bend, Texas.




Nous avons très bien dormis, c'est ça l'avantage d'un terrain de camping. Un silence de mort et une nuit d'encre, sommeil garanti.

Aujourd'hui la journée est consacré au Big Bend, nous quittons Cottonwood notre camping, et allons profiter de la fraiche du matin pour faire de la marche en montagne.
 Nous choisissons la Mule Ears trail, c'est un sentier qui nous conduit vers une montagne qui a l'apparence des oreilles d'une mule.

Nous sommes seul, toujours cette solitude et ce silence. Cette sensation d'être seul dans ces montagnes, de découvrir de nouvelles espaces. Cette sensation de liberté, loin de l'agitation des villes, de nos routines quotidiennes. Sentir ce silence apaisant , ce calme reposant, ne vibrer que sur l'instant présent, profiter de se que nos yeux enregistre pour les faire revivre en souvenir. Souvenirs, pour nous aider à passer au travers de nos routines quotidiennes et de l'agitation des villes.

Après une heure les chauds rayons du soleil, nous oblige a mettre fin à cette belle excursion. Nous reprenons la route, dans ce paysage qui n'en fini plus de nous émerveiller. Direction Chisos Bassin, ici nous commençons a grimper dans les montagnes, la végétations change. Il y a beaucoup plus d'arbres et de verdure. Gros véhicules s'abstenir, plus de 24 pieds a vos risques ( c'est pas moi qui le dit, c'est le panneau). Quand on monte, c'est pas pire, mais c'est quand on descend de l'autre côté, et bien là y en a de la courbe et des belles. Tout ça dans un décor a nous faire quitter les yeux de la route. Mais c'est pas le temps.

Nous descendons dans un vallons, au creux des montagnes. C'est ici qu'il y a le Chisos Bassin camping. Le plus beau camping que nous n'ayons jamais vue. Je sais vous allez dire ----Ben... lâché les stationnements de Walmart! .....Je répondrais pas a ça.

Nous avons pris une pause café d'une heure, assis a une table de pique-nique. Notre regard porter vers les hauteurs, vers ces  montagnes de rocs ridés par le temps, en admiration devant ces géants qui nous inspirent le respect. Nous devons repartir, quitter ce tableau d'artiste.

Nous reprenons par la route venu, grimpant la montagnes par ces courbes prononcés. Ne voulant pas quitter la route des yeux, c'est par le reflet de nos miroir, que nous disons adieu à cette Éden. Pas le temps de nous apitoyer, destination final, le camping du Rio Grande. A la sortie des Chisos mountains, nous retrouvons nos plaines, arides et secs.
Subitement....traversant la route devant nous.....le "roadrunner". Je devrais plus tôt dire un "roadrunner". Je sais... plusieurs d'entre vous allez dire --- Le pauvre, le soleil y tape fort. Mais c'est bien un "roadrunner", évidemment la première image qu'on a en tête quand on parle du "roadrunner", c'est cette oiseau de bande dessiné que nous connaissons tous, poursuivi par le vilain coyote, mais ça, c'est des cartoons. Le vrai "roadrunner" est un petit oiseau, de la hauteur d'une perdrix, pas aussi ronde par contre, de la même couleur, avec une queux d'environs 8 pouces, qui se nourrit de petit serpent et lézard, et qui peut courir jusqu'à 20mph. Je m'arrête a l'endroit ou il est entré dans le désert, je prend mon appareil photo espérant le revoir. En débarquant de mon véhicule....je regarde de chaque côté de la route....... des fois que le coyote arriverait, je sais mais.......des fois, quoi! J'ai revu le roadrunner, mais je n'ai pas été assez vite pour le prendre en photo. Vous pouvez rire, mais 20 mph en zigzagant entre les fourrés, faut être vite sur le piton (j'aurais du demandé a Manon).

Reprenant notre route, nous voyons au loin les montagnes de la Sierra del Carmen vers lesquelles nous nous dirigeons. Plus nous nous approchons, plus les champs sont secs et plus il fait chaud. Nous traversons un pont long d'environs 200 pieds traversant la Tornillo creek, mais, un creek sans eau. Au revers d'une colline, un tunnel se présente à nous?
 Creusé dans un butons de roc érigé devant nous comme un obstacle, un tunnel d'environs 300 pieds, nous oblige son passage. Emporté par ce tunnel, la surprise est a sa sortie. En y pénétrant tout s'assombrit, plus nous approchons de la sortie, plus la lumière devient éclatante et, comme un flash de caméra, la Sierra del Carmen nous apparaît à la sortie.
L'effet est surprenante. Quelque milles plus loin, nous sommes a destination. Enfin.....nos yeux n'en peuvent plus. Nous avons parcouru 147 km aujourd'hui. 147 km de pure merveilles...........de la nature.

J'écris ce texte sous un clair de lune.
Seul les cliquetis de mon clavier brise le silence.
En refermant le tout, il ne reste que la lune.
Tout deviens noir......sauf quand je pense.

lundi 29 octobre 2012

Presidio, Texas




Comme prévu ce matin nous allons au gym, surtout qu'on est pas loin. C'est un beau petit gym, bien équipé, propre, mais pas de douche, pas de problème ont se rafraîchi dans le lavabo.

Après le plein d'essence, direction le Big Bend National park par la route 107. Plus on avance plus le paysage se dessine, les montagnes sembles se gonfler, la route est belle, nous sommes seul et croisons que rarement des véhicules. Se n'est que courbes, pentes et vallons pendant des milles. Le spectacle devient de plus en plus beau.
 Le plus surprenant c'est que nous longeons le Mexique, seul une toute petite rivière nous en sépare, une rivière qui pourrait être traversé a pieds, en quelque enjambés, tellement elle est peu profonde.

Le Rio Grande, un filet d'eau qui délimite sur des centaines de milles, les États-Unis du Mexique. Du côté du Mexique cette même rivière s'appelle Rio Bravo del Norte. Nous circulons le long du Rio Grande, les montagnes de gauche c'est le Texas, et les montagnes de droite c'est le Mexique. On ne peu s'empêcher de la dire, le paysage est merveilleux.

Après plusieurs milles, et plusieurs arrêts, nous arrivons a la sortie du State park, a Lajitas. Lajitas est tout simplement un oasis,
Lajitas est surtout un hôtel, non, un  Resort, un hôtel de classe avec toutes les commodités, incluant un terrain de golf. Il fait 80f. nous roulons pendant près de deux heures, dans des montagnes arides, sinon désertique ou les habitations se font rare, et subitement nous arrivons a ce Resort ou tout est vert!!!!
Ils ont même leur aéroport international (j'aimerais bien voir ça un Boeing 747 atterrir ici) ils ont tout au plus 300 habitants (et je suis généreux). Passons et continuons notre route.

Passé Lajitas le paysage est différent, il y a beaucoup plus de sable, moins de flore, on dirait que les rochers ont été mis à nues.
Nous entrons enfin dans le parc National du Big Bend, l'apres-midi est avancé, il n'est pas question de chercher un Walmart ici, nous nous dirigeons vers le camping Cottonwood dans le parc. Le ranger nous a dit que nous en avons pour cinquante minutes avant d'y arriver.

Le Big Bend, se sont des montagnes a perte de vues, des canyons, des sentiers, des grand espaces et la nature a l'état pure. Plus nous avançons, plus le paysage est.....ÉCŒURANT (se qui se traduit par, beau, merveilleux, fantastique, et tout autre qualificatif s'y rapprochant). Quand bien même je voudrais d'écrire la scène, les mots me manque (laissé moi le temps de fouiller dans mon dictionnaire). Pour vous démontrez comment c'est beau, et bien, Manon a arrêté de parler....c'est vous dire. A chaque détour de montagne le décor change, a chaque sommet atteins le décor change, peut-on être fatigué de voir de belles choses?

Enfin arrivé Cottonwood camping, c'est le silence, c'est un camping sans commodité, nous ne sommes que six véhicules. Nous avons parcouru que 176 km. aujourd'hui, mais se fut tout un délice pour les yeux. Demain la journée est consacré à la visite du parc. Ça promet.

dimanche 28 octobre 2012

Pecos Texas.




Grâce mâtiné, réveil à 08:15hre. Nous quittons Pecos avec comme objectif de nous rendre jusqu'à Presidio, a la frontière du Mexique. Aujourd'hui c'est la route, demain se seras la visite du Big Ben national park.

Nous quittons la ville par le secteur industriel soit, la route 17 sud. Dans les champs arides et plats qui longe la route, ont y retrouve de tout. Carcasse de vieilles autos, pneus usés, métal  divers, vieux bâtiments en ruine et j'en passe. Il faut nous éloigner de Pecos pour retrouver les champs a leur état naturel. Je ne comprend pas, un ferrailleur ferait fortune ici, juste à ramasser les carcasses de véhicule.

C'est lorsque nous traversons la route interstate 10, que le paysage se met à changer. Nous traversons le village de Balmorhead, population 472, et nous pénétrons dans les Barilla Mountain, le vrai paysage du farwest. Pour 38 milles il n'y a pas âme qui vive. La route est belle, la circulation est absente et le temps est beau.

Nous gravissons montagnes et vallées et débouchons a Fort Davis. Enfin un beau petit village, ici les commerces sont entretenus et l'accent est mise sur l'accueil. Mais seul la route principal est pavé, en nous promenant dans les rues secondaires, nous constatons qu'elles sont toutes en terre, je devrait plus tôt dire, en poussière.

Nous dinons sur place et en profitons pour faire notre grocerie. Cette après-midi il nous reste 81 milles a parcourir. De Fort Davis nous reprenons la route 17 sud, étrangement à partir d'ici, la paille dans les champs brillent par leur éclat doré nous donnant un effet contrastant avec le bleu du ciel.
 Après quelque milles, nous arrivons a Marfa une jolie petite ville de 2,500 habitants, c'est propre et bien entretenu.

Notre route se poursuit direction Presidio 60 milles plus bas sur la route 67. Des champs, des montagnes, des vallées, jours après jours, de nouveaux décors émerveillent l'enfant dissimulé en nous. En nous approchant de Presidio, nous voyons au loin Une grande ville, il s'agit de Ojinaga au Mexique "non, pas Okinawa, on dit Ojinaga"

Enfin arrivé a destination, nous voyons les douanes devant nous, nous tournons avant de traverser les frontières. Il faut dire qu'ici nous voyons beaucoup de "border patrol", et nous n'avons pas fini d'en voir. A environs 20 milles au nord de la ville, en plein désert, il y avait un barrage routier de plusieurs "border patrol" avec chien, interceptant tous les véhicules venant du sud.

Faisons un petit tour de ville. Seigneur c'est vraiment plus petit que Okinawa, je veux dire que Ojinawa. On se croirait vraiment dans une petite ville du Mexique, chaleur inclue il fait 83F. Nous cherchons le centre d'information touristique, c'est fermé, demain aussi. Nous cherchons un parc publique, y en a pas. Nous cherchons un endroit pour avoir l'Internet on en a pas trouvé. Un Walmart, pensons y même pas. Un terrain de camping, ça non plus. On peu-tu avoir un arbre pour de l'ombre? Yen a même pas. MAIS.... on ne cherchait pas de gym, et on en a trouvé un. Le Édit Body Finess. C'est connu, quand on cherche pas, on trouve. Nous avons même trouvé notre camping pour ce soir.

J'ai rencontré le proprio du gym, au début il me dit que si nous ne sommes pas membre, pas question de s'entraîner. Vous me connaissez, je peu être enjôleur quand je mis met. Parle, parle, jase, jase, j'utilise mon air sympathique, avec mon plus beau sourire et....c'est fait. Demain matin, nous allons pouvoir nous entraîner pour $5. chacun, avec en bonus, CAMPING dans la cour du gym.

" C'est y pas de la négo ça ma chère "
" Tu dois encore avoir fait ton têteaux "
" T'es jalouse hein! "
288 km aujourd'hui.

samedi 27 octobre 2012

Carlsbad, N-M.




Ce matin c'est notre journée gym. Nous partons a la recherche d'un gym. Le premier (trouvé par internet) et bien nous ne l'avons pas trouvé. Le deuxième (recommendé par centre d'information) il est fermé. Le troisième a changé de nom, nous demande $15. La personne. Le quatrième n'avait pas de douche. Le cinquième nous ne l'avons pas trouvé. Fini assé niaisé, ont fout le camp. On iras au gym demain.

Direction le parc national des Cavernes Carlsbad. Quarante cinq minutes plus tard, nous arrivons dans les limites du parc national qui commence dans le désert Chihuahuan. Nous avons sept milles de route qui monte dans les montagnes Guadalupe, et nous fait découvrir un merveilleux paysage.
 Arrivé a son sommet nous avons une très belle vue (pour ne pas dire encore, merveilleux) sur le désert Chihuahuan.

Après avoir payé notre accès, un ranger nous explique les mesures de sécurité d'usage et nous indique la directions a prendre. Un sentier extérieur nous conduit jusqu'à un puit. C'est là que l'aventure commence. J'avais une certaine appréhension, concernant ces cavernes. Au début de cette année nous avions visité une grotte au Vietnam, nous en avions été impressionné par la grandeur et par sa beauté. C'était se que nous avions vue de plus gros comme grotte. Mais ici, tenez-vous bien, c'est GIGANTESQUE, c'est a ne pas en croire ces yeux. Le sentier pour descendre au fond de la caverne est long d'un milles (soit 1.6 km) et ça c'est seulement pour descendre, il est évident que le sentier zigzague entre les roches et les stalag...choses.

Tout au long de cette descente les gens ne peuvent faire autrement que d'être émerveillés. La caverne est maintenue dans la noirceur, seul quelque rayon de lumière sont projeté ça et là, permettant à nos yeux de s'adapter à cette pénombre. Il y règne un silence apaisant, les gens respectent cette quiétude en se parlant à voix basse. Je vous le dit, tout au long de cette descente, ce n'est que merveilles après merveilles.

Arrivé au fond de la caverne, nous sommes a 750 pieds sous terre, mais, surprise il y a encore pour 2.25 milles de sentiers. C'est incroyable, la salle qu'ils appellent Big Room a 600,000 pieds carré, soit l'équivalent de 14 terrains de football, et est haut de 250 pieds, il faut 1:15hre. pour en faire le tour.
Le plus merveilleux dans tout ça, c'est qu'il ne s'agit pas d'une structure construite par l'homme, seul la nature pendant des millions d'années en a été le concepteur.
 Pour retourner à la surface par le même chemin, c'est la crise de cœur garantie. Heureusement il y a un ascenseur, je parle pas pour moi, vous  me connaissez, moi je serais bien remonté à pied, mais......mon épouse ne voulait pas resté seul dans l'ascenseur, alors...

Nous pourrions dire que les Cavernes de Carlsbad sont un incontournable au Nouveau-Mexique,
»Avec le désert des White Sands, oublie pas de le dire»
»Oui chéri, avec les White Sands»

Nous roulons sur la  62 dans le désert de Chihuahuan, lorsqu'a 14:25hre. nous arrivons a la frontière du TEXAS.
Nous avons parcouru 5,752 km. pour arriver au Texas. Traversant la frontière, nous tournons immédiatement a gauche sur la route secondaire 652. Il s'agit pour nous d'un raccourcie pour aller rejoindre la route 285,  en traversant le désert Chihuahuan.
 Il s'agit d'une route bien entretenu, mais isolé. Il 'y a vraiment rien aucune habitation sur une distance de 42 milles. Nous y avons croisė 8 véhicules.

Nous nous étions mis comme objectif de prendre une pause a Orla, qui est le carrefour des deux routes. Nous y avons pris une pause, mais a l'ombre d'un garage abandonné. Se que nous croyions être un village, n'est en fait qu'un carrefour de commerces abandonnés, plus rien de vivant ici.
Nous reprenons sud sur la route 285. Toujours ces immenses champs arides, seul différence, nous y voyons plus de derricks.

Enfin arrivé a notre objectif, Pecos Tx, population 8,275. Le centre d'information étant fermé, nous optons pour un tour de ville pour nous localiser. Je ne sais se qui se passe ici, mais, c'est aberrant de voir le nombre de commerces et de maisons, saccagés et a l'abandons, c'est incroyable. La seul grocerie que nous avons vue dans cette ville, c'est le Walmart, et plusieurs tablettes manquaient de produit. Plus de pain, pas d'oeufs, pas de viande, pas encourageant.

A l'entré de la ville nous trouvons une halte routière avec robinet d'eau a l'extérieur, l'endroit idéal pour se laver. Mais avant nous devons attendre que les deux péripatéticiennes assis dans leur auto et qui me ont des signaux quittent les lieux. Vous auriez du voir ces beautés, du poids lourd, grimés comme des clowns.

Nous retournons au Walmart pour la nuit. 262 km. Parcouru.

vendredi 26 octobre 2012

Alamogordo N-M.


Alamogordo N-M.

N'eu-t-été (je suis certain qu'il y a une faute!) du train qui a passé dans la nuit en se faisant un malin plaisir d'activer son sifflet. Nous aurions passé une belle nuit.  Mais, que voulez-vous c'est se qui risque d'arriver dans les campings a prix modique. C'est pas ça qui vas briser notre entrain et ruiner notre journée.

Nous quittons la ville par la route 82 est, direction Artesia. En quittant la ville vers l'est, obligatoirement l'on se met à monter. J'ai omis de vous mentionner que Alamogordo est une ville construite sur les plaine, mais aux pieds des montagnes Sacramento. Ceci dit, on se met à monter pendant plusieurs milles. Le décor est un plaisir pour les yeux, dans une ouverture entre les montagnes, nous pouvons voir la grande étendue blanche des White Sands. Cette route qui n'est pas considéré comme une route panoramique, qui ne devait être pour nous, qu'un raccourci. S'avère être une découverte.

Plus nous grimpons, plus nous retrouvons les forêts laurentienne du Québec. Et plus il fait froid, le soleil doit laisser sa place aux nuages, nous tronquons nos sandales, pour nos chaussons et espadrilles, chandail et manteau est approprié. Nous sommes dans la forêt national Lincoln. Nous continuons a grimper lorsqu'a  8,650 pieds nous émergeons dans un village appelé Cloudcroft. Un très beau village, propre, avec clinique médical, école, police. Un village organisé pour accueillir les touristes, un mini centre de villégiature, il y a de la vie ici.

Notre route se poursuit en zigzagant entre les montagnes et les vallées verdâtre. Étrangement les arbres ont encore leur feuilles, les pommiers ont encore leur fruits, l'automne semble n'être qu'à ces débuts, seul quelques arbres  ont changer de couleur.
 Il semble y avoir beaucoup de petits éleveurs, les champs sont vert, nous y voyons régulièrement des vaches y paître paisiblement.

Se n'est que lorsque nous sortons de la forêt national Lincoln et que nous commençons à descendre lentement, que nous voyons disparaître ces petits champs vert et arbres feuillus, au détriment des cactus et des immenses prés arides beige. Nous retrouvons les grandes espaces et la route qui n'en fini pas.
Nous prévoyons prendre une pause café a Hope. Oublié ça, le village ressemble a un village fantôme. Il y a environs sept commerces sur la route principal, et seul la station d'essence n'est pas abandonné. C'est pas la place a party.

Nous décidons de poursuivre notre route jusqu'à Artesia. Entre Hope et Artesia, il y a beaucoup de ranch, du moins....des entrés de ranchs. Nous voyons souvent des entrés en arches annonçant un ranch, mais jamais, aussi loin que nous pouvions voir dans ces immenses champs, nous ne voyons de bâtiments.???

Ici à Artesia nous avons trouvé un bon café. Étapes suivant, Carlsbad, nous prenons la route 285 sud.
Rien de nouveau, si ce n'est que le soleil est revenu et qu'il fait plus chaud. Il fait assez chaud pour une douche en plein nature. Pas question de trouver de l'eau ici. Il y avait bien un ruisseau dans la montagne, mais il y faisait un froid de canard. Nous trouvons une route abandonné et avec notre douche artisanal le tour est joué.

Nous arrivons enfin a  Carlsbad (ville de 27,000 habitants) vers 16:00 hre. juste attend pour une pause dans le parc municipal. Nous sommes venu dans cette ville qui ce trouve au sud du Nouveau-Mexique,
pour aller visiter les Carlsbad Cavern, a trente milles plus au sud près de l'état du Texas. Ce soir on se paie une pizza, faut fêter ça, sa fait deux semaines que nous sommes parti. Pour coucher, vous savez maintenant ou l'on dort?

Je vais profiter du temps que j'ai a écouler (et j'aime me regarder écrire) pour vous expliquer pourquoi on dort dans les stationnements des Walmarts. Évidemment il y a la question que c'est gratuit (le calcul est facile a faire un camping a $12. la nuit, sans commodité) mais si ce n'est pas le Walmart, se seras un autre endroit gratuit, autre stationnement, rue tranquille, église, casino et que sais-je. L'une des raisons en achetant ce petit camper de 16 pieds, c'était justement pour économiser sur les campings.

Certain vont dire,

-- oui, mes dans les campings vous auriez la douche.
Pour nous c'est un défi de trouver un moyen pour se laver, lac, ruisseau, piscine public, eau dans les parcs, toilettes public, gym, ou, système D, c'est un fun pour nous.

-- Les campings, c'est la sécurité.
Nous ne nous installons jamais dans un endroit a risque, tous les deux devons être d'accord et se sentir bien à l'endroit choisi.

-- les campings ont de beaux emplacements.
Peut-être dans les régions boisées, mais ici les stationnements n'ont rien a envier aux campings, souvent en plein champs au gros soleil. À l'heure que nous arrivons, la noirceur tombe assez vite, et nous repartons au matin.

Nous avons besoin que d'un endroit pour s'immobiliser. Se qui fait que nous ne sommes pas la pour admirer le camping. Plus il seras beau, plus il seras cher. D'ailleurs, la plus part des Walmart ou nous avons couché, nous avions comme toile de fond de très belles montagnes. Évidemment il y a un inconvénient, le bruit. Faut faire avec.

Alors vous voyez pour nous le défi de l'organisation, quoi visiter, par ou passer, quoi manger, ou se laver, ou laver notre linge, ou coucher, tout ça fait parti de notre voyage "aventurier", pourquoi se priver de ce plaisir.

Bonne nuit. 272km. Petite journée.

jeudi 25 octobre 2012

Socorro, N-M.




Objectif prévu ce matin, le parc national White Sands. Mais avant de partir nous devons faire une autre grocerie. Ça c'est une job de femme, c'est la tâche a Manon. Moi le mâle, je dois rester au véhicule, voir à son préparatif pour le départ.....pis faire la vaisselle. La nuit passer c'est la première fois que nous avons lever le toit de notre camper, les autre soir il faisait trop froid.

Nous quittons Socorro direction sud sur l'inter state 25. Le temps est beau, le paysage demeure sensiblement le même, toujours ces grands espaces de prés arides, avec comme toile de fond la silhouette des montagnes. Tout vas bien, tellement bien que nous avons dépassé de 17 milles notre croisement de route désiré. <>

Au croisement nous prenons la route secondaire 380, qui vas nous conduire jusqu'à Carrizozo. Aucune habitation tout au long de cette route, pourtant le paysage n'est pas différent des autres routes que nous avons utilisé dans cet état. En démarrant sur cette route nous traversons les Blackington Hill, se sont de petites montagnes de rocs. Par la suite comme a l'habitude nous traversons de très grand champs secs et arides.

C'est en consultant notre atlas routière, que j'ai compris (je crois) le manque d'intérêt à habiter ici. Cette portion de la route 380, passe directement au nord d'un gigantesque territoire appelle, White Sands Missile Range. C'est ici, a quelques milles dans ces près, que ce trouve le triste " Trinity site " lieu de l'explosion de la première bombe atomique le 16 juillet 1945. Ce territoire appartient a l'armé de l'air des USA. Leur terrain de jeux, quoi!

Juste avant d'arriver à Carrizozo, la Valley of Fire se découvre à nous. Nous sommes dans une grande vallée complètement recouverte  de pierre noir. Suite a une éruption volcanique, voila des milliers d'années, une immense coulé de lave recouvra toute la vallée. Il y en a pour des milles de long. Des hauteurs de la vallée, nous pouvons bien voir et facilement imaginer, que rien ne pouvait entraver la route a cette marėe de roches incandescent. Après toutes ces émotions, une petite pause s'impose a Carrizozo.

Après un tourde ville 10 minutes, on repart. Direction sud sur la route 54, rien de nouveau comme paysage, si se n'est que nous longeons pendant des milles et des milles, le terrain de jeu des militaires    (y doivent jouer à la cachette, parce que j'en voie aucun). Nous arrivons a la limite du parc White Sands vers 15:00 hre. De loin nous pouvions voir quelque peu les dunes blanche, mais quand nous entrons dans ce parc et circulons parmis  les dunes. C'est WOW, ces un désert de 275 milles carré de sable BLANC, vraiment blanc, on se croirait au Québec après une tempête de neige. C'est fou comme c'est beau et tout a fait nouveau pour nous. Ce sable est tellement fin et cristallisé,  il est fait avec du gypsum provenant de la roche des montagnes transporté par le vent. C'est avec ce sable qu'ils fabriquent le gypse de construction. Nous marchons pieds nues sans que le sable ne nous colle aux pieds. Etrangement, malgré ce soleil de plomb le sable lui est frais.

En fin de journée, nous devons quitter le parc pour trouver une place pour dormir. Mais avant nous aurions aimé nous laver. Toute la journée nous n'avons croisé que ruisseaux et rivières sans eau, aucun petit trou d'eau à l'horizon. Système D oblige, nous avons confectionné une douche portative pouvant être utilisé au lavabo de notre camping car, que nous sortons par une fenêtre. Il nous a juste suffit de s'éloigner de la grand route et le tour est joué (assé loin parce qu'il n'y a pas d'arbre ici)

Nous sommes a Alamogordo, N-M, de retour a notre camping favori. 351 km de parcouru.

mercredi 24 octobre 2012

Grants, Nouveaux-Mexique




Encore bien dormi. Comme prévu aujourd'hui sera une grosse journée. Nous désirons traverser le parc national de El Malpais pour essayé de nous rendre à Socorro. Pour se faire nous allons emprunter des routes secondaires et traverser une région moins habité. Avant de quitter Grants, le plein d'essence oblige.

Nous quittons vers 09:30hre. revenons sur notre route jusqu'à l'entré du parc El Malpais et départ a l'aventure par la route 117. Surprenant c'est une route pavé de deux vois et très bien entretenu. Nous nous rendons au premier poste de ranger pour obtenir de l'information, par malchance il n'y a personne, mais nous en profitons pour emplir notre réservoir d'eau potable.

Nous reprenons notre route en longeant à notre gauche, les  montagnes de la réserve indienne Acoma, et a notre droite, de grands champs de pierres volcanique. En réalité il 'agit de coulés de lave provenant du volcan Bandera, dont le cratère est situé plusieurs milles au nord du parc. Ces coulées de lave sont facilement repérable dans les champs, on dirait une marée subitement saisi sur place. Mais une marée de pierre noir. Une marée qui se serait buté à la montagne.

Le temps est beau, le soleil est chaud, la route est a nous, la circulation est pratiquement inexistante. Sur notre route un panneau nous invite a un détour dans un chemin poussiéreux, pour aller voir les Sandstones Bluff. Habituellement lorsqu'un panneau des parc nationaux vous lance ce genre d'invitation, ce n'est pas du bluff (ce jeu de mots était trop facile).

Après une randonné dans ce chemin poussiéreux, nous arrivons sur les hauteurs, a l'extrémité d'une falaise. Nous sommes arrivé aux Sandstones et nous comprenons pourquoi ce lieu porte ce nom. Cette montagne est formé de pierre de sable beige, arrondi par le vents. On croirait admirer un tableau a la Picasso. Leurs formes nous permette de marcher sans peine sur les hauteurs, d'approcher le bords de la falaise pour admirer le parc El Malpais et, dans ressentir toute son immensité. De ces hauteurs la vue est.....plus rien ne peut être rajouté, tout a été dit. Même nos photos ne peuvent d'écrire la scène, se ne sont que de pâles copie de se que nos yeux ont admiré. Nous quittons avec regret ce site enchanteur.

Retour a la route principal, a gauche les montagnes, a droite la coulée de lave. Quelque milles plus loin, un autre panneau nous invite a voir la Ventana natural arch. Celle ci nous pouvons la voir de la route principal. Elle est grandiose. Il s'agit d'un gigantesque trou, en forme d'arche,  creusé par la pluie et les vents a même la roche le la montagne. La nature en est le maître artisant. Seul une marche nous conduisant aux pieds de ce géant, nous permet d'en admirer pleinement l'oeuvre. Un autre chef d'œuvre que nous ne pouvons apporter avec nous. Nous devons nous contenter de pales copies reproduites.
Quelque milles plus loin, la coulée de lave nous quitte. Ici c'est terminé ça course, voilà des milliers d'années. Mais nous notre course continue. Les montagnes s'estompes, ou commence les prairies arides.
Nous retrouvons ces paysages de déjà vue, mais toujours intéressants. Nous sommes au farwest, de grandes prairies avec de temps a autre un arche de bois indiquant le nom d'un ranch, ranch que nous n'en voyons que très rarement les bâtiments. La route 117 nous conduit a la route 36 qui elle nous conduit a la route 60.

Enfin arrivé a Quemado, petit village au bout de nul part. Le vrai petit village du farwest avec, son bureau du shérif, la petite cabane carré, avec inscrit près de la porte " Magistrate-Court " et l'auto du shérif à cotė. Le bureau des postes de l'autre côté de la rue également genre, petite boîte carré. Et, évidemment, ces commerces abandonnés.

Après dîner et une petite pause, nous reprenons notre chevauché, (ça fait plus farwest de dire ça) direction Pie Town (mais ça, sa fait moins farwest) sur la route 60. Nous traversons le village de Omega sans en avoir conscience. Pie Town, au plus vingt maisons, a oui il y a son musé de éolienne à eau que l'on voie de la route. Continuant notre chevauché, nous entrons dans la forêt national Cibola et ressortons a Datil. Datil petite village qui n'a rien a envier aux autres, excusez-moi, mais il 'y a rien ici.
Quittant Datil nous retrouvons les prairies et les routes droites a pertes de vue.

C'est ici que nous retrouvons la route la plus droite et plats que nous n'ayons jamais utilisé. J'ai bien dit droite, comme une ligne trace à la règle et plat sans la moindre petite bosse. Nous en avons pour 23 milles de distance, sans habitations, sans arbres, seul quelque bétails et antilopes comme distractions.
Ils appellent ce lieux, les plaines de San Agustin. Ici se trouve le national radio astronomy observatoire. On peu y voir au loin de gros télescope blanc.

Encore plusieurs milles et nous arrivons a Socorro. Enfin arrivé, la journée a été longue et nous sommes fatigués. Nous voulions trouver un coin pour une trempette, mais, jamais dans la journée, nous avons vue de cour d'eau, beaucoup de ruisseau sans eau et de ponts sans ruisseaux.

Pour résumé en quelque mots la soirée, Walmart, souper, bonne nuit. 336km parcouru.

mardi 23 octobre 2012

Benalillo, N-M




Très très bien dormis, comme des bébés. La journée commence bien, beau soleil et Manon m'adresse encore la parole.

C'est une journée relax aujourd'hui. Nous avons trois choses importants a faire aujourd'hui. Premièrement: la grocerie, évidemment au Walmart, faut bien payer notre camping. Toujours le même problème, que vas t'on manger? Faut penser a l'espace dans la van. Le choix n'est pas toujours évident, a force de manger de la luzerne, y commence a me pousser du poils aux oreilles. Deuxièmement: le gym. Le centre d'information nous dirige vers le centre récréatif local. Ils ont même la gentillesse de les appellers pour s'informer. Il s'agit d'un gym bien rudimentaire mais qui a tout pour nous satisfaire, surtout des douches. Nous sommes seul avec une gentille dame parlant espagnol, elle est étonné de savoir que nous venons du Canada. Le Québec! connais pas. C'est comme la caissière au Walmart, a nous entendre parler, elle croyait que nous étions russe, quand même!

Se n'est que vers 13:00hre. que nous quittons Abenalillo direction le parc national de La Malpais, selon la dame au centre d'information, il paraît qu'il ne faut pas manquer ça. Pour si rendre nous devons traverser Albuquerque. Ne voulant pas nous tenir sur la route principale, nous utilisons une route secondaire qui nous conduit à Rio Ancho, 30 minutes plus tard , ca y est ont est perdu. Nous sommes obligés de piler sur notre orgueil (surtout la mienne) et demander assistance a notre grosse.....au GPS.

Se qu'il y a de bon s'est que nous avons eu la chance de visiter les quartiers résidentiels. Les maisons sont très jolies, ils ont tous de style mexicain, sont tous de la même couleurs ( beige comme la terre) mais sont tassés les une aux autres, personne n'à de pelouse.  C'est différent de chez-nous, ou chaque maison essais de se démarquer des autre, sur le style, la couleur et la beauté de leur pelouse. Dire qu'avant de partir en voyage, on a investi une petite fortune pour refaire notre pelouse.

<< Imagine Manon,  on aurait pu faire comme eux. Du sable et de la petite roche comme pelouse, tu y laisse pousser des cactus ( je trouverais bien quelque chose d'autre pour remplacer les cactus) je vend mon tracteur a gazon, j'économise sur les engrais, et les fins de semaines je m'écrase.>>
<<  Tu rêve en couleur mon beau, l'été prochain on vas avoir de la belle pelouse verte et tu vas passer tes fins de semaines sur ton tracteur, maintenant écrase et programme le GPS >>
(Je crois qu'elle m'en veut encore pour les photos supprimés)

Bon revenons a notre GPS.  Rapidement nous retrouvons notre route (que j'aurais retrouvé si Manon m'en avait donné le temps) et direction Grants sur la Inter 40. Nous n'avons que 50 milles à faire.  La traverse de Albuquerque se fait très bien, mais y a du trafic. En nous éloignant de la ville, nous retrouvons encore les grand champs.

Après plusieurs milles nous remarquons une route parallèle à notre autoroute, nous y voyons un panneau indiquant la route 66, il faut qu'on la prenne. Il n'y a aucune sortie, jusqu'à ce que nous arrivions au dessus d'une côté et que nous voyons au loin, un casino. Imaginé un peu, nous sommes sur l'autoroute, depuis des milles il n'y a âme qui vive de chaque côté et subitement au sommet d'une côté, vous voyez au fond de la vallée a environs deux milles un CASINO, et un gros, le casino ROUTE 66. Il n' y a que ça, un casino et un beau. C'est notre chance il y a une sortie.

Enfin nous embarquons sur LA ROUTE 66, hors du trafic, on se retrouve sur une route de campagne à admirer le paysage. Mais plus nous avançons, moins la route est belle,  jusqu'à ce que nous arrivions dans un dead end. Nous devons rebrousser chemin et retourner prendre l'autoroute. (Je commence à moins l'aimer la 66). Tout ça pour dire que nous arrivons enfin a Grants, très petite ville, pas très touristique, mais rustique. En sortant de l'autoroute nous décidons de nous promener dans la ville pour trouver une buanderie. Et deviner se que nous y trouvons........LA ROUTE 66, c'est la rue principale de la ville.

Nous traversons la ville de part en part, soit trois milles de long. Il faut croire que dans le passer cette ville avait miser sur le tourisme de LA ROUTE 66,  il y a d'innombrables petit motels et restaurants. Mais, maintenant, multiple de ces commerces sont abandonné, bâtisses laissé à la délabre, vitres brisées, portes placardés. C'est pathétique, la route mystique serait plutôt la route abandonné, comment en sont-ils arrivé à ça? J'ose espérer que la route n'est pas partout comme ça.

Troisièmement: (vous pensiez que je l'avais oublié) C'est la journée du lavage. Si on fait pas ça aujourd'hui, je vais devoir tourner mes bobettes pour les réutilisées. Pas besoin, nous trouvons une charmante buanderie, avec grillages de fer aux portes et fenêtres, le Rita laundromat. Les gens sont sympathiques.

Nous arrivons a notre camping pour souper a 19:00hre, et il fait nuit noir. Demain une grosse journées nous attend. 204 km aujourd'hui

Ha oui...ici aussi y'a un Walmart.
Bonne nuit

lundi 22 octobre 2012

Taos, N-M



Le levé du corps est difficile ce matin. À croire que les anchiladas et les burritos ne font pas bon ménage. J'ai mal dormi et ce matin mon estomac me rappelle à l'ordre. Nous allons remettre le gym à demain.

Nous quittons Taos par la route 68, direction Espanola. En sortant des limites de la villes nous retrouvons les grandes étendu arides. Complétant le paysage au loin nous pouvons voir les montagnes Sangré de Cristo. Notre route longe les gorges du Rio Grande. Nous traversons une région montagneuse et lentement les gorges du Rio Grande s'adoucissent pour nous permettre de descendre et rouler côte a côte avec la rivière. Nous sommes dans la gorge, de chaque coté, de la forêt, des falaises de roc et le Rio Grande pour nous tenir compagnie. La route est un enchaînement de courbes et nous fait traverser de petits pueblo (village). Aucun nuage, le soleil chauffe de plus en plus, le décor est FÉERIQUE, et mon estomac bat la chamade. Vouloir tout voir, prendre des photos, se concentrer sur la route qui ne fini pas de zigzaguer, c'est pas toujours facile pour un estomac.

Notre route nous conduit jusqu'à Espanola. C'est ici que nous décidons de prendre la direction de Jemez Spring, nous empruntons la route panoramique de Jemez Mountain, la route 4. Nous traversons la forêt national de Bandelier, encore peind de ces couleurs automnal. Nous circulons dans les Valles Caldera jusqu'au Pueblo de La Cueva. Ici encore, des montagnes, des vallées, de la forêt, des falaises de roc, des Pueblos, un peu de tout, nous ne savons pas ou regarder, nous voulons tout prendre en photo. 

Arrivé a Jemez Spring, très petit villages, pause oblige pour un café, au petit café de la place. Nous sommes sur la terrasse et c'est le calme plat, aucun bruit, aucune circulation, un petit coin de paradis. Nous repartons sous un soleil de plomb. Nous remarquons que nous suivons un petit ruisseau, appelé Jemez Creek. L'eau est cristal et attirante. Nous nous trouvons un petit coin tranquille pour nous laver. Sous cette chaleur cette saucette nous a fait du bien. Quelque minutes plus tard, nous arrivons à Red Rocks. Nous comprenons aisément pourquoi ce patelin porte ce nom. Les montagnes de roches qui l'entoure ainsi que la terre sont réellement rouge. Un autre arrêt s'impose pour les photos. La route 4 se termine à San Ysidor, un autre petit Pueblo rustique. Les Pueblos que nous avons traversé aujourd'hui nous font vraiment penser aux Pueblos du Mexique. Le genre de petit village loin de tout, dont les gens vivent a la dur.

 À partir d'ici nous prenons la route 550 , une route a quatre vois, qui traverse encore de grande prairie jusqu'à Bernalillo, une ville tout a fait différente de ceux que l'on a vus ces jours dernier. Les maison sont plus grosse et bien aménagés, dans le style Mexicain. Les gens semblent mieux nantis. Nous avons passer une journée fantastique et vue de merveilleux paysages. Mais pour nous c'est le temps de trouver notre camping. Un autre stationnement de Walmart.

 Après souper on s'installe pour une petite séance de visionnement de photo et vidéo, nous avons deux jours de retard. Je dois transférer les photos de la caméra au iPad, mais le côlon que je suis, à trouve le moyen de tous les effacer. BRAVO, BRAVO, BRAVO. C'est la panique, la déception, surtout que c'est Manon qui la majeure partie du temps, prenait les photos. C'est pas le temps de lui demander une faveur, je vais me faire petit....

269 km aujourd'hui.  << Oui chéri, je ferme la lumière et je me couche >>

dimanche 21 octobre 2012

Red River, Nouveau-Mexique




Une autre nuit froide, il a fait 31 F au matin. On ne peu pas le rater, c'est inscrit en gros sur un écran à l'extérieur du centre des conférences. Nous sommes dans une vallée, se qui fait que le soleil tarde a nous atteindre. Avant de partir, nous en profitons pour faire une petite balade dans les rues. C'est beau, mais c'est vraiment un village de sport d'hiver.

Nous quittons direction Taos. Nous sommes toujours dans la Enchanted Forest avec un décor qui nous... enchante. Notre route nous fait traverser deux petits villages qui non rien de touristique, San Cristobal et Arroyo Hondo. Des maisons très modestes, pour ne pas dire défraichis, commerces abandonnés, routes négligés, véhicules qui rouilles dans les champs.

Voila quelque jours, lorsque nous nous sommes arrêté au centre d'information de Clayton, la jeune dame qui si trouvait nous avait dit de ne pas manquer le pont de la Rio Grande, juste avant d'arriver à Taos. Nous ne sommes pas des amateurs de pont, mais le détour n'est que de sept milles. Se qui fait que nous nous sommes rendu à ce fameux pont. Il est étrange de circuler pendant sept milles sur une route entourée de champs dénudés et plats, et de subitement arriver à une crevasse.

WOW, tout un pont. Il est immense, fait en métal, il enjambe le Rio Grande qui coule tout au fond de cette gigantesque crevasse que les gens appelles canyon. Lorsque l'on se trouve sur le palier du pont et que l'on regarde en bas, on en a la tête qui tourne. Je lève mon chapeau au travailleur qui ont construit ce pont, un défi d'engineering et de haute voltige. A l'avenir si l'on me dit d'aller voir un pont, qu'il en vaut le déplacement, je ne me ferai pas prier, je penserai au pont du Rio Grande, encore WOW.

Terminant notre séance acrobatique, bien assis dans notre véhicule. Nous retraversons bravement le pont pour reprendre notre route. Quelque milles avant Taos, nous bifurquons vers Taos Pueblo. Il s'agit d'un village indiens fidèlement reconstruit sur ces ruines. Ce cite est reconnu comme patrimoine mondial, protégé par l'Unesco. Le village avait été abandonné voilà plus de mille ans. Il est intéressant de voir ces casas (maison en espagnol...je vous impressionne) construit de terre, parfois jusqu'à trois étages superposés. Tout est construit en terre, le sol est les bâtisses ne font qu'un. Marcher dans ce village nous donne le sentiment de retour dans l'histoire.

Après un dîner et une pause près du Taos Pueblo, nous repartons pour la vrai ville de Taos. C'est une ville de cinq milles habitants, et une très belle ville, qui a su conserver son cachet mexicain. C'est sans aucun doute une ville qui sait comment attirer les touristes. Une grande partie du centre-ville est devenu le secteur historique avec son vieux Taos. Tous les bâtisses sont construites dans le style ancien Mexique. Même hors de ce secteur, la plupart des maisons plus ressentes sont de style mexicain.
Nous avons pris une pause au Caffe Tazza, son propriétaire nous a dit que dans le passé, Billy Carson, dit Billy the kid, natif de Taos, venait si tabler. Remarquer que je suis prêt à lui laisser croire se qu'il veut, en autant que son café est buvable.

Ce café est tout petit et rustique, l'intérieur est tout à fait charmant,on voie bien que la bâtisse est très ancienne, par contre, le gars derrière le comptoir avec son foulard sur la tête et les drez blonde qui dépasse, avec sa barbe longue, son anneau au sourcils et dans les oreilles, je le verrai beaucoup plus derrière un comptoir en Jamaïque. Farce a part, il était sympathique....mais....je sais pas s'il aurait plu à Billy The Kid !!!

Ce soir on se paie un souper au resto. Nous voulons manger mexicain. Mais nous ne voulons pas manger dans les resto a touriste. Après avoir fait notre petite enquête, on nous designe un petit restaurant au limite de la ville, appellé Orlando's. Petit resto, de style cabane, de couleur rouge tirant vers le rose, contour de fenêtre bleu ,avec feu de camps devant le resto dans la cour avant,  entouré d'une barricade de rondins de bois de 6 pieds. Nous avons très bien manger, anchilada, burritos,  fajitas, un petit délice à prix très raisonnable.

Le ventre plein, nous nous dirigeons vers notre camping préfère, le Walmart. Hé oui, 5,000 habitants et un Walmart ouvert 24 heures. 131 km. aujourd'hui.

Photos

National Volcano park, a Capulin, Nouveau-Mexique

Vue des hauteur du Volcan

Photo prise sur le col du volcan à Capulin, N- M

La route à perte de vue, passant dans les prairies
à la sorti de la ville de Raton, N-M

Des bisons dans les prairies du N-M