Hué. Petit déjeuné ce matin avec nos amis les hollandais. Ils quittent ce matin avec leur scooter surchargé, direction la frontière du Cambodge, ils veulent aller voir le cite d'une bataille violente, survenu lors de l'affrontement entre américain et vietnamien. Nous ont se dirige pour une balade comme ont les aiment.
Nous nous éloignons du secteur touristique et nous promenons dans les petites ruelles pour voir vraiment comment les gens vivent leur quotidien. On a rien à leur envier, si ce n'est leur volonté de vivre. Nous trouvons ces gens très travaillant, tous semble vaquer à une occupation, qu'importe soit-il. Femmes comme hommes se partage les même tâches, nous avons vue beaucoup de femmes travailler sur des chantiers de construction, brasser du ciment, pelleter, transporter des brouettes de terre et j'en passe.
Je me plaît à penser que ce peuple, longtemps sous-estimé par de grande nations, qui pour justifier une idéologie de démocratie, leur ont fait subir 30 ans de guerre. Je me plaît à penser à ces grandes nations obligées d'abdiquer devant le volonté de ces vietnamiens.......ces sous-estimés. Ces gens on une fierté, nous les avons rarement vue mendier, ils vont au contraire t'offrir quelque chose à acheter, que se soit une babiole, ou même un simple journal, mais pas de mendicité. Se qui me déçoit par contre, c'est de constater avec quel désinvolture, les gens ne respectent pas leur environnement. Tout ce qui est papier est négligemment lancé parterre, que ce soit part des jeunes ou des personnes agées, c'est pareil et sa semble être tout à fait normal.
À midi nous remettons notre chambre et règlons la note de l'hôtel. Dans l'après-midi on se dirige (en taxi il fait trop chaud pour marcher) jusqu'à la gare ferroviaire, nous avons un train à prendre, départ à 05:11 pm. direction Hanoi. On a bien hâte de vivre ce nouveau moyen de transport. Pour le vivre, on vas le vivre.
En entrant dans notre wagon, l'odeur de "Chez pas quoi" nous poigne au nez. C'est sale pas possible, t'sé le genre à s'essuyer les pieds en sortant plutôt qu'en entrant. La couleur de nos banquettes n'est pas trop attirante, pour se qui est du confort de la lazy-boy, ça ressemble beaucoup plus au confort d'une chaise de parterre. Pis dire qu'on a choisi le soft seat.
Quand sa démarre, tenez-vous bien sa brasse, et pas a peu près, de gauche à droite, d'avant et arrière. Et en plus on avance de reculons. (Vite les advils ça presse). Pis ça s'est sans parler du bruit assourdissant du métal des roues sur les rails. On comprend maintenant pourquoi la jeune qui nous a vendu les billets avait le sourire. Elle ne souriait pas, elle riait. Au moins il y a l'air climatisé.
Avec un autre couple de jeune, nous sommes les seuls étrangés dans ce wagon, tous les autres sont vietnamiens et semble se demander se qu'on fait là. Mais il sont sympathiques et ils nous sourient....ou...a bien y penser, ils rient. On en à pour 12 heures, (en espérant que les advils fassent vite effet). Les gens s'installent comme il peuvent, c'est à la bonne franquette, y en a même qui mettent leurs pieds (déchaussés) sur la banquette avant, on sort le lunch, on se promène, sa parle fort, la vie est belle. (Si les advils peuvent faire effet au plus vite).
À son retour d'expédition à la toilette, Manon m'annonce que je peu boire toute la bouteille d'eau si je veux, qu'elle ne veut plus retourner aux toilettes, il y de l'eau à la grandeur du plancher, le siège est sale, il n'y a pas de papier et la porte ne barre pas. Bref, après avoir en vain chercher la meilleur position et avoir partiellement fermé les yeux (vas falloir acheter des advils plus fortes) après 12 heures on arrive à Hanoi, les fesses endolories et de bonne raideurs au cou.
Mais, croyez le ou non, le train n'a pas eu le temps de s'immobiliser complètement, qu'il y a des gens d'entrer pour nous proposer des taxis. Ils veulent agripper ton sac pour le transporter, " aie! j'ai pas passé une bonne nuit... tasse toué" . On se dépêche à sortir de la gare et on se dirige vers les petits taxi vert qu'on connais, parce qu'eux ils ont des compteurs. On arrive au taxi en même temps qu'une jeune filles sac à dos, on vas dans le même coin, on se partage la course du taxi.
6:00 hre. am, on arrive à notre hôtel, il y a quelqu'un à la réception, notre réservation est faite, on nous remet notre clef et....fantastique...un lit, DODO.
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