30 juin 2010

Nous partons sur l'eau.

JOUR 70

Bien dormi, il a plu toute la nuit, et il pleut encore au réveil. Il y a du brouillard, les montagnes ont disparues de l’autre coté de la crique. La journée s’annonce plustôt humide. Nous nous rendons au petit café de la place pour organiser notre journée. Sur place nous rencontrons notre ami Dave. Petite description du personnage : environs 50 ans, 5pi. 8 po. marche lentement le dos légèrement courbé, à les cheveux brun long aux épaules avec barbe longue, porte une tuque grise et chemise à carreau rouge à manche longue, parle lentement et pas fort. Malgré son apparence c’est un chic type. Il se porte volontaire pour nous donner des informations sur se qu’il y a à voir en Californie. Nous discutons tous les 3 au petit café.

Dans l’après-midi, malgré la mauvaise température, il n’a pas arrêté de pleuvoir, nous nous rendons au lac Chilkoot très beau décor, mais les nuages nous empèche de bien l’admirer.

 

Nous nous rendons au port regarder le bateau de croisière qui est amarré. Et notre journée de vagabondage se termine à notre retour sur notre site de camping (chez Dave).

Petite journée bien ordinaire. Demain ce sera différant, nous allons prendre le traversier de Haines, qui nous feras voguer dans LE PASSAGE pour nous conduire vers Juneau, Wrangell, Petersgurg, Ketchikan et terminer notre trajet samedi à Prince Rupert, Colombie-Britannique.

29 juin 2010

JOUR 69

Aujourd’hui c’est la journée de lessive, on va en profiter ce matin, les nuages se sont pointés dès la levé du jour. Après c’est la grocerie. Vers la fin de la matinée, le soleil fait acte de présence, le temps deviens chaud au point de mettre des pantalons court et t-shirt.

Pour diner, nous décidons de nous rendre dans le parc Chilkat à 7 milles de la ville. Arrivé sur les lieux, complètement à l’extrémité d’une route sinueuse et non entretenue, nous découvrons un décor inattendu.

Nous sommes sur le bord de la crique Chilkat et de l’autre coté, nous admirons deux glaciers, le Rainbow et le Davidson. Nous sommes restés sur place pour diner, tout en admirant ces deux géants.

Après nous être repus, nous avons quittés avec regret ce décor, pour retourner vers la ville. En chemin, profitant du chaud soleil, nous abandonnons notre véhicule, près d’un petit port de plaisance, pour une marche sur le bord de la route le long de la crique Chilkat, rien de mieux pour digérer, qu’une bonne marche de santé au grand air.

De retour à la ville, avec les nuages, et ici, quand il n’y a plus de soleil, il n’y a plus de culotte courte, la fraicheur et les vents sont de retour.

Après avoir flâné en ville, nous retournons à notre camping habituel (chez Dave) pour la nuit. De notre poste d’observation, un couple d’aigle à tête blanche (Pygargue) nous offre un spectacle de haute voltige, s’élevant dans les hauteurs et plongeant vers l’eau avec aisance et grâce, on ne se tanne pas de ce spectacle. Nous allons bien dormir, avec le vent qui transporte vers nous, le bruit des vagues se brisant sur la grève. (Je me sens inspiré ce soir, ca doit être une surdose de grand air)

28 juin 2010

JOUR 68

Bien dormi, personne n’est venu nous déranger. Mais ce matin un type est venu nous voir et nous avertir que nous étions sur sa propriétée. Le terrain dans la montagne derrière notre véhicule lui appartient. On s’est excusé, (c’est ici que j’use de diplomatie) nous avons commencé à discuter et fraterniser. Le type s’appel Dave, il est natif de la californie, divorcé, ce construit une maison, à une blonde, est retraité, sa fait 7 ans qu’il est en Alaska et bla bla bla. Avant de nous quitter, il nous invite à rester le temps que nous voulons sur son terrain. Et pourquoi pas.

Après le départ de Dave (mon ami) nous trouvons un garage qui va réparer notre réservoir d’eau, comme un neuf. Je lui laisse et repasseras demain. Nous dinons au port avec une vue magnifique et en profitons pour fraterniser (encore) avec un jeunes couples de Val d’or, sa fait du bien de parler francais.

Après diner, une marche dans la ville pour visiter fort Seward, cite historique situé dans la ville, vagabondage sur les quais, profitons de cette belle journée ensoleillé. Pour souper, du halibut (flétan) sur b.b.q. Nous nous installons sur un air de pique-nique avec vue sur le port. Le poisson était excellent, mais pas donné, $20. la lb.

Après souper nous remballons le tout et au moment de quitter, une voiture arrive, un type en sort et se dirige vers l’air de pique-nique pour prendre des photos. Et bien, deviné qui c’était…. mon AMI Mike, le cuisinier du restaurant KLONDIKE RIBS & SALMON de Whitehorse. Tous les trois, on a été joyeusement surpris de ce revoir ici. Il est en congé les lundis et il en à profité pour venir visiter Haines. Nous en avons profité pour jaser un peu. Lui ma parlé cuisine, et moi je lui ai compté : MON HISTOIRE DE PÊCHE (fallait bien que je la raconte a quelqu’un). On s’est quitté en se disant mutuellement qu’on va certainement ce revoir un jour. Mike est reparti, car il doit passer les douanes canadiennes avant qu’ils ferment à minuit. Nous, de notre coté, nous avons rejoins notre site de camping, sur le terrain de Dave (mon ami). Notre paysage est toujours aussi merveilleux, et en prime ce soir, nous avons la chance de voir passer, devant les montagnes enneigées, deux magnifiques bateaux de croisière, d’un blanc éclatant.

C’est sur ces images que nous terminons cette merveilleuse journée ensoleillé. Selon les prévisions pour demain, il y a risque de pluie. On verra demain.

27 juin 2010

JOUR 67

Non, j’ai pas rêvé à mon saumon. Ce matin il fait froid, on doit démarrer le véhicule pour se réchauffer. Je fais quelque lancé dans la rivière, (juste pour réchauffer mon moulinet), comme de raison, aucune touche. Nous repartons sur la route 3 sud, la Haines hwy. et roulons 2 km pour aller visiter les chutes appellées Millions dollars Falls. Belles petites chutes, qui nous permettent de marcher dans les bois.

 

Nous reprenons la route direction Haines. Le paysage deviens de plus en plus féérique. Plus nous avancons, plus nous montons, et plus il fait froid. Nous traversons les limites du Yukon et Colombie-Britannique.

Ici les montagnes sont enneigées, le paysage est comparable aux rocheuses. Nous dinons au sommet de la Haines hwy. à son point le plus élevé, la vue est magnifique, le vent est agressif et froid, nous mangeons dans notre véhicule.

Lorsque nous repartons, la pluie commence. Il est surprenant de voir au bord des rivières et ruisseaux qu’a certains endroits, il y a encore de la neige. Après avoir fait près de 80 km en Colombie-Britannique, nous descendons et entrons en Alaska.

Les douanes américaine se trouve dans un secteur boisé. Nous avons traversé un territoire de montagne, pour maintenant se retrouver dans les bois. La route longe la rivière Klehini et rejoind la rivière Chilkat à cet endroit la route est ceinturé par la rivière et les montagnes et nous conduit jusqu'à Haines.

Arrivé à Haine (2,400 habitants), le soleil nous acceuil et la rue principal nous conduit directement au port. La vue est incroyable.

Devant nous de l’autre coté du bras de mer (lynn inlet) s’érige un mur de montagnes enneigées. Parmi les villes portuaires que nous avons vue à date, c’est ici dont le paysage est le plus beau. Nous passons le reste de l’après-midi à arpenter la ville pour nous localiser, buanderie, douche, centre d’information, grocerie et autres. Mais la ville est calme, pas grand touriste et les commerces sont fermé. Qu’importe nous avons la ville a nous.

Nous prenons la route 7 pour nous diriger au traversier, faire confirmer notre départ pour jeudi le 1er juillet. Cette route nous fait sortir de la ville et longer le bras de mer pour environs 4 milles. Les montagnes enneigées sont toujours présentes, la vue toujours magnifique. Sur le chemin du retour nous trouvons un emplacement idéal (l’un des plus beaux sites que nous ayons eu) nous avons devant nous un décor féérique, nous réquisitionnons l’endroit. Rien n’indique que nous n’avons pas le droit, nous prenons la chance. Nous voyons les bateaux passer, des aigles à têtes blanche (pygargue) vont pêcher devant nous et viennent se percher au hauts des arbres derrières nous. Nous passons la soirée à observer la faune et la nature avec nos jumelles. On termine la journée, en pensant que ce matin, on s’est levé au Yukon, on à diner en Colombie-Britannique et qu’on se couche en Alaska.

26 juin 2010

JOUR 66

Très bien dormi, il ne passe pas beaucoup de véhicule sur cette route. Nous reprenons la route 3 sud, la Haines hwy, direction Haines. Aussitôt parti, aussitôt arrêté. Nous arrêtons au Lake Kathleen, pour une marche sur les bords du lac.

 

L’eau du lac est d’un bleu turquoise, sur les montagnes qui ceinture le lac, nous pouvons admirer le spectacle que laisse l’ombrage des nuages, on dirait des ombres chinoise géantes.

Nous reprenons notre route jusqu’au glacier rocheux. Il s’agit d’un ancien glacier qui à disparu, il ne reste qu’un immense amas de pierre cassé qui à été poussé par le glacier, pour s’immobiliser là ou le glacier à disparu.

S’est impressionnant de voir la force que pouvait avoir ce glacier pour déplacer cette montagne de pierre. Du haut de ce glacier rocheux, nous pouvions admirer au loin le lac Dezadeash ou nous nous sommes arrêtés pour diner.

Dans l’après-midi nous cherchons une place pour pêcher. C’est ici que commence MON HISTOIRE DE PÊCHE. Nous avions de l’information pour localiser une rivière ou je pourrais pêcher, mais pas facile à trouver. Nous réussissons quand même à trouver un entré dans les bois, mais il n’y a aucune indications. Nous avancons prudemment sur ce chemin de terre, assez accidenté, merci, dont un seul véhicule peu circuler à la fois. Nous roulons pendant 6.4 km. pour enfin déboucher dans un genre de stationnement aménagé par le parc. Derrière ce stationnement, il y a une rivière qui coule rapidement, c’est la rivière Tatshenshini. Je localise un bon endroit pour pêcher et je m’essai à la mouche.

Après 15 minutes rien, pourtant je vois le poisson sauter près de moi. Je change de canne et utilise ma canne avec moulinet. J’y attache mon agrès que j’avais acheté pour pêcher dans le lagon à Homer, (un genre de clochette). Au troisième lancé, c’est là que ca commence, j’ai une touche, mais pas n’importe quoi, mon moulinet se met à se dérouler rapidement malgré mon frein, ma canne se plie comme j’ai jamais vue, je ne sais pas ce que j’ai au bout de ma ligne, mais c’est gros. Lorsque la ligne se relâche, j’essaie de la rembobiner, c’est lourd et sa résiste, tout a coup je le vois sauter, c’est pas gros c’est immense, et d’une couleur rosée. Manon viens me rejoindre (c’est mon témoin). Le poisson semble s’amuser avec moi, il ne veut pas venir, il ne bouge plus, repart, s’arrête mais jamais je ne réussi à l’approcher de la rive. Je dois être prudent j’ai une ligne de 12 lbs. maximum et j’évalue facilement le poids de ce poisson à 30 lbs. Après 5 minutes il est arrivé se qui devais arriver la ligne c’est brisée. Excité, je retourne à notre véhicule dans l’intention de me rééquiper et changer ma ligne pour du 40 lbs. C’est à ce moment que l’on voie un autochtone avec un fusil en bandoulière qui me regarde et dit que nous n’avons pas le droit de pêcher ici, que nous sommes dans une réserve indienne. C’est lui qui ma dit que ce que j’avais attrapé était un Shinook, se que les blancs appels, un King, le gros saumon. J’en ai encore des frissons, j’ai jamais eu un poisson aussi gros au bout de ma ligne, selon moi, sa rentrait pas dans la van.

 

On s’est trouvé un bel emplacement pour passer la nuit, près de la rivière Takhanne au bord de la Haines hwy. Manon s’est couché de bonne heure, tanné de m’entendre parler de ma prise manqué. Et je vais rèver a mon saumon.

25 juin 2010

JOUR 65

Aujourd’hui c’est journée relax. Nous prenons l’avant-midi pour mettre de l’ordre dans les photos et les enregistrer dans notre profil. Nous avons trouvé la seul place ici qui a l’accès internet, on vas en profiter. Nous nous installons à la bakery de la place avec un bon café.

Au centre d’acceuil du parc on nous a dit que d’ici Haines, la distance est de 250 kilomètres et qu’il n’y a rien sur notre route, autre que du paysage. Pas d’essence, pas de grocerie, pas de café et de faire provision d’eau potable.

Dans l’après-midi, nous allons donc faire notre grocerie, à la seule épicerie de la place, le magasin général. Ici, s’est pas les chercheurs d’or qui font fortune, c’est l’épicier. La douzaine d’œuf est $5.30, (je voudrais voir la poule), les fruits pas achetable et pas tout à fait frais, pour que Manon achète des fruits en cannes, c’est vous dire. Mais ou mais jambes ont fléchies, c’est quand j’ai acheté un bloc de glace, $6.30, j’ai demandé de quel glacier y venait (personne a rie).

On est au Yukon… j’ai pas hâte d’acheter de la glace en Californie. Manon rie de moi, parce que je m’emporte sur le sujet… quand même. Après le vol, excusé, la grocerie, on a été dans le stationnement du centre d’acceuil du parc pour tester l’étanchéité de notre réservoir à eau. J’ai essayé de boucher le trou avec de la colle époxie que j’avais, échec lamentable. Je trouverai bien autre chose. Vue que la journée allait très, très bien, nous avons été prendre une bonne douche à la piscine municipale (comme de raison l’employé est arrivé en retard pour débarrer les portes). Nous avons pris une bonne douche, froide pour moi, ca fait du bien. Après, j’ai été acheté 2 bons cafés à la bakery et nous nous sommes assis sur un banc à l’intersection principal du village et avons admirer les montagnes qui se dressaient devant nous, je crois que se fut notre plus beau moment de la journée.

Le café terminé c’est le temps de quitter Haines jonction et prendre la route 3 sud, la Haines hwy.

Nous quittons ce beau patelin, avec un dernier regard en arrière…. vers le magasin général (une mine d’or j’vous dis) et direction Haines. Nous roulons pendant 25 kilomètres et nous arrêtons à la rivière Kathleen, bon coin pour la pêche, que nous a dit l’employée du centre d’acceuil. Après une heure de pêche, rien pas même une petite touche. Manon veut pas que je retourne au centre d’acceuil. J’aurais du demander à un homme aussi. Je vais respirer par le nez. Au moins, l’emplacement est idéal pour dormir, avec belle vue sur les montagnes du parc Kluane. Après souper un petit film pour nous détendre et dodo.

Quand même $6.30 pour un bloc de glace au Yukon, faut le faire.

24 juin 2010

JOUR 64

Aujourd’hui c’est la St-Jean Baptiste. Je pense qu’ici, on sera les seuls à la fêter. Nous quittons notre port pour continuer notre route, toute voile au vent, direction , le parc Kluane. Nous reprenons la route 1 est, toujours sur l’Alaska hwy. et toujours en pratiquant notre slalom.

Plus nous avancons vers l’est, plus les montagnes se formes devant nous. Une belle journée en perspective, les nuages se disperses et le soleil se pointe le nez.

Arrivé à la hauteur de Burwash landing, le lac Kluane surgis devant nous, c’est le lac le plus large du Yukon, le décor est merveilleux (du déjà entendu).

Nous ne voyons aucun bateau sur le lac, personne sur ces abords, tout est calme, seul les montagnes ce mires dans ces eaux. Notre route sillonne le lac sur des kilomètres, notre regard est constamment attiré par ces eaux turquoise.

Nous ne pouvons résister et nous trouvons une route qui nous donne accès à la plage. Nous restons debout sur cette plage à admirer le paysage, une vraie carte postale. Nous en profitons pour rehausser le décor en nous prenant en photo devant le lac (soyons modeste).

Nous reprenons notre route jusqu’à Destruction bay (40 habitants). Nous nous rendons au port et nous installons devant un lagon pour diner. Nous avons une belle vue sur le lac et les montagnes.

Après diner alors que Manon vas prendre ca marche, j’en profite pour aller pêcher dans le lagon. Le poisson fait exprès, il saute partout, sauf sur ma ligne. Je réussi malgré tout à capturer un artic graley (genre de truite, mangeable) d’environs 14 pouces que je remet à l’eau.

 

Quand nous repartons, nous longeons encore le lac Kluane et la route nous conduit jusqu’au Sheep montain ou nous pouvons voir des mouflons, (comme de raison sont pas là quand tu veux les voir, mais quand c’est le temps de bloquer la route, là oui).

Nous reprenons notre trajet et arrivons enfin à Haines jonction.

C’est ici que nous allons quitter l’Alaska hwy pour un autre route, mais pas tout de suite. Pour aujourd’hui assez de roulage, on se rend au centre d’acceuil du parc Kluane, pour obtenir de l’information. Nous trouvons un emplacement pour dormir près du Marshall creek. Comme de raison, j’en profite pour taquiner le poisson. Mais, ici, c’est eux qui me taquine. Je réussi quand même à attraper un autre artic graley, mais 8 pouces seulement. J’aurais ma revanche demain.

23 juin 2010

JOUR 63

Il pleut au réveil. Nous quittons Tok sous la pluie, direction la frontière canadienne. Pour se faire nous empruntons la route 2 est, l’Alaska hwy. En plus de la pluie, nous devons faire avec une route qui n’est pas très belle. Ici le permafrost fait soulever l’asphalte, nous devons faire du slalom, on croirait se promener entre des dunes de sable, on en a des hauts le cœur. On a hâte de traverser au canada pour comparer les routes.

A 13 :45hre. nous traversons la frontière et avancons d’une heure. Étrange, nous avons traversé la frontière et croisé la douane américaine, seul un enseigne nous fait part que l’on viens d’entrer sur le territoire Canadien au Yukon, mais que les douanes se trouve à 27 kilomètres plus loin.

Nous roulons maintenant sur la route 1 sud, toujours l’Alaska hwy. Nous pouvons vous dire que la route de ce coté ci, n’est pas plus belle, le slalom continue. A Beaver creek je m’informe s’il y a un garage qui fait du débosselage ici, pour faire réparer la fissure dans notre réservoir d’eau. Malheureusement on me dit que le plus près est à Whitehorse, pour se faire nous devrions sortir de notre route pour 170 km, allé seulement. Nous allons tenter notre chance à Haines.

Nous nous dirigeons vers le parc national de Kluane au Yukon. Après en avoir marre de faire du slalom, nous nous trouvons un beau petit coin près d’une rivière avec vue sur les montagnes et c’est ici que l’on récupère.

22 juin 2010

JOUR 62

Nuageux au réveil. Nous quittons nos amis pêcheurs qui sont déjà au bord de l’eau. Nous reprenons la route 4 nord, la Richardson hwy, jusqu’à Glennallen. C’est ici que nous changeons de route, nous prenons la route 1 est, cette section s’appelle la Tok cut-off et doit nous conduire à Tok.

Le temps est maussade, la route est cahoteuse et endommagé, le décor est un paysage boisé et montagneux qui contraste vraiment avec les paysages de montagnes enneigées que nous avions hier. Pour faire une comparaison je dirais que le paysage ressemble à notre Abitibi. Une journée sans émerveillement, (c’est assez surprenant).

Nous arrivons enfin à Tok (rien pour remonter le moral) c’est une petite ville de 1,400 habitants, mais on dirait qu’ils sont tous cachés. Les seules bâtisses que nous voyons, sont les commerces le long du Highway. Les maisons sont construites dans les bois tout autour, aucune maison de visible.

Nous devons faire des achats pour souper, nous allons à la grôcerie de la place, le Three bears. Sa fini que l’on vas manger des hot-dog ce soir. Nous trouvons un terrain de camping, sa nous tente pas de fouiller pour un camping sauvage et on veut prendre une bonne douche.

Nous constatons que nous avons une fuite d’eau assez importante dans notre véhicule, elle proviens de notre réserve. Tous le tuyaux sembles bien connectés, je dois vider le réservoir au complet. Je m’attaque à la tâche, je dois extraire le réservoir du véhicule pour l’examiner. Nous constatons qu’il y a une fissure dans le réservoir. Au moins cela ne nous empêcheras pas de continuer notre route, sa nous enlève seulement un peu de commodité. On verras demain se qu’on peu faire avec ca. Nous allons dormir là-dessus.

21 juin 2010

JOUR 61

Aujourd’hui s’est le solstice d’été. Dans notre cas ca fait un mois qu’on vie le solstice, sa fait longtemps que l’on à pas vue la noirceur, ca fait bizarre.

Ce matin en se levant, il à fait beau soleil, en fin d’après-midi, il nous a quitté pour faire place aux nuages, par la suite la pluie est venue, retour des nuages et présentement il est 21 :30hre. le soleil se remet à briller de tous ces éclats, alors qu’on se prépare à se coucher. Comme je dis, ca fait bizarre.

Après avoir quitté Valdez, tel que promis, nous nous sommes rendus en montagne pour une randonné. Des les premiers pas, nous avions la sensation d’embarquer dans le décor, de faire parti nous aussi de ce paysage que nous admirions tant.

C’était merveilleux de marcher sur ces hauteurs, de sentir cette solitude dans ce grand espace. Nos pas étaient amortis pas un immense tapis de lichen. Nous n’entendions que le bruit du vent, ce vent frais qui nous caressait le visage, (que c’est bien dit). Nous n’échangions aucun mot, pour ne pas briser ce silence. De toute facon, nous n’avions pas besoin de parler, seulement regarder.

Bien repus de cette marche en montagne, nous avons quitté cet Éden avec un joli souvenir en mémoire. C’est certainement une des plus belles promenades que nous n’ayons jamais fait. Un dernier regard sur ces montagnes et Nous reprenons la route 4 nord, la Richardson hwy. destination… Nord.

Vers 15 :00hre. nous arrêtons au bord d’une rivière ou il y a des pêcheurs, s’est ici que nous allons passer la nuit, s’il y en a une. C’est vrai c’est le solstice, nous pensons dormir avec nos verres fumés.

20 juin 2010

JOUR 60

Nous quittons notre nid avec les nuages. Plein vent vers le sud, sur la route 4, la Richardson hwy, direction Valdez. En partant nous avons une vue magnifique sur le mont Drum qui fait parti de la chaine de montagnes Wrangell.

Le mont Drum est un ancien volcan inactif depuis fort longtemps. Lorsque nous perdons de vues le mont Drum, s’est pour faire place aux montagnes du Chugach. C’est maintenant que le spectacle commence. Plus nous approchons, plus les montagnes de neiges se gonfles devant nous.

Le spectacle est magnifique, croyant avoir tout vue, nous sommes encore émerveillés. Et pourtant se n’est pas fini. Nous nous arrêtons pour une marche en montagne qui nous conduira au glacier Whortington.

Nous dinons sur place et repartons vers Valdez. Nous ne sommes pas aussitôt partis, que le spectacle reprend. Nous montons vers le sommet des montagnes et au détour d’une courbe, c’est alors que le rideau se lève sur une scène immense. Des montagnes enneigés à perte de vue dont les plus haut sommets transperces les nuages. Le décor est féérique, impossible à reproduire sur photo. Nous nous disons que rien ne peut décrire se que nous voyons, nous devons le graver dans notre mémoire. Nous restons longtemps sur place en admiration de ce spectacle. Et dire qu’il y a des gens qui voient quotidiennement ce décor, mais, le voient-ils vraiment comme nous le voyons… avec des yeux d’enfants.

Nous nous détachons de ce spectacle en nous promettant de repasser ici demain pour arpenter ce décor. Nous redescendons les montagnes et longeons la rivière Lowe, qui nous conduit dans le Keystone canyon.

Tout un contraste. Se sont maintenant des murs de rocs qui s’ériges de chaque cotés de la route, avec des chutes et des cascades d’eau dévalant des falaises. Nous sommes à 20 milles de Valdez, il ne faut plus s’arrêter si nous voulons arriver aujourd’hui. Nous devons sortir d’ici, on reviendra demain.

Enfin Valdez, nous sommes partis à 09 :00hre. pour arriver à destination à 15 :00hre., pour parcourir 117 milles. Nous avons pris 99 photos. Moi qui à dit que la Seward hwy était possiblement la plus belle route…je devrais peut-être reconsidérer le tout. Valdez est une belle petite ville se trouvant dans une baie, aux pieds des montagnes qui l’enlace.

Ici, tout est axé sur la pêche en haute mer, sportive ou commercial. Malgré qu’il y a beaucoup de roulotte dans les campings de la ville, et qu’il y a des véhicules de stationné partout, nous ne voyons pas beaucoup de personnes. Autre que le port, elle pourrait ressembler à beaucoup d’autre ville.

Nous avons trouvé un beau site pour cette nuit, avec vue sur les montagnes.

Il est 21:00hre. et le soleil viens de se décider à briller de toutes ces éclats. En souhaitant qu’il sorte plus tôt demain.

19 juin 2010

JOUR 59

Au réveil, le soleil est présent sur les montagnes. S’est décidé, nous remontons, jusqu’à Independence mine, pour reprendre des photos avec le soleil qui éclaire la vallée.

Le paysage est toujours aussi magnifique, on se croirait dans un film d’Heidi. Nous redescendons la montagne et retournons à Palmer.

Après une bonne douche (dans une buanderie chinoise) nous repartons sur la Route 3 nord, la Glenn hwy. En quittant Palmer nous voyons le décor se dessiner devant nous, routes qui grimpent vers les montagnes enneigées, avec rivières qui serpentes dans les vallées.

On croyait avoir tout vue, et bien, on est encore émerveillés. Nous en avons pour des kilomètres et des kilomètres d’émerveillement. Des hauteurs de la route, nous pouvons juger de l’immensité de ce territoire, ici tout est surdimensionné, il n’y a que les véhicules et les gens qui soient minuscules.

Dans l’après-midi, une pause santé s’impose, nous prenons une route qui nous conduit dans une vallée. Il y a très peu d’arbre, nous pouvons voir des kilomètres a la ronde. Manon vas prendre une grande marches sur un chemin de terre, alors que je vais agacer le poisson dans un petit lac. Je n’ai rien attrapé (pas surprenant) mais juste le fait d’être seul au bord de ce lac, à regarder les montagnes qui m’entoures, de n’entendre que les oiseaux, de voir au loin Manon qui marche a pas sûr vers moi, je crois bien que s’est ca le sentiment de bien être.

Nous reprenons notre route vers notre destination de la journée, Glennallen. Environs 50 milles avant Glennallen, les montagnes se retirent pour faire place aux terres basses qui s’étires sur plusieurs kilomètres. Arrivé à destination, ou plutôt, nous avons dépassé notre destination, sans nous en apercevoir (vous pouvez vous imaginer la grosseur du patelin, nous qui croyions trouver une petite ville). Nous avons bifurqué vers Valdez en empruntant la route 4 sud, la Richardson hwy. Une route qui nous en promet comme paysage, mais ca, on verras demain. Nous avons trouvé un beau coin boisé au bord de la route et c’est ici que notre trajet s’arrête pour aujourd’hui.