lundi 24 mai 2010

24 mai 2010

JOUR 31

Il fait 0 ce matin. Il y a du frima sur notre véhicule et sur le sol.

Après un bon café, Manon me donne congé de vaisselle pour que je puisse aller à la pêche. Le coin est merveilleux, peut-on imaginer pareil scénario, je suis dans les territoires du nord-ouest, je suis seul, sur le bord d’un ruisseau en plein forêt, à des kilomètres de toute habitations, je n’entend que le bruit du ruisseau et le chant des oiseaux.

Après une pêche infructueuse, (seulement 2 petites truites, grosses comme des sardines) nous repartons pour Fort Liard sur la route 7 sud (la Liard hwy), la route n’est pas très belle. Vers 10 :30 hre. nous arrivons à un parc territorial que nous ne savions pas sur notre route, le Blackstone. Nous allons voir l’intendant du parc qui est un jeune autochtone, il nous offre un café et nous discutons, c’est lui qui nous dit que ca fait 3 ans qu’il n’y a plus aucun service à Checkpoint. De son chalet nous avons une vue merveilleuse de la rivière Liard Avec comme arrière fond, les montagnes du parc national de Nahanni, ce parc n’est accessible que par la voie des airs ou en canot.

Nous quittons notre sympatique ami pour continuer notre route. En court de route, sa deviens presque naturel pour nous de croiser des bisons et des ours noirs, plus naturel que de croiser des véhicules.
Sur l’heure du midi nous arrêtons prês du Big Island creek.

Après diner, je m’essai à la mouche, et attrape une belle petite truite (photo à l’appuie) que je remet à l’eau. Enfin arrivé à Fort Liard, déception, il n’y a vraiment rien à voir. Nous faisons le plein d’essence ($1.23 le litre) mais impossible d’avoir de la glace pour notre glacière. On fait quand même une tournée dans le village, c’est un village entièrement autochtone, avec chemins en terre battue.

Nous repartons encore, notre objectif, atteindre la chaussée asphaltée. Vers 16 :00 hre. nous entrons en Colombie-Britanique et ici commence L’ASPHALTE. La route 7, deviens la route 77 et s’appelle toujours la Liard hwy. Est-ce la civilisation, pas encore, il y a un ours sur le bord du chemin qui se régal de se qui semble être, la carcasse d’un bison, notre présence de l’importune pas.

Nous trouvons un autre petit ruisseau, le Deasum creek, nous nous installons pour la nuit… et je vais taquiner le poisson.

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