mardi 20 juillet 2010

20 juillet 2010

JOUR 90

Nous avons bien dormis et personne n’est venu, sauf ce matin il y a du vas et viens, les camps d’été sont commencés et ils utilisent ce parc. Nous quittons tôt et programmons notre GPS pour nous guider.

Direction ouest pour Vancouver, nous traversons Burnaby et cette petite merveille de GPS nous conduit directement dans le cœur de Vancouver.
Ici c’est la jungle, je veux dire par là qu’il y a du monde, Il nous faut trouver le centre d’information. On s’en remet à notre petite merveille de GPS, sinon, s’est la crise de nerf garantie. Le centre d’information du centre ville de Vancouver, c’est un cabanon, sérieux, 3 personnes tassées dans cette boite à bouquet. Dire que dans les petites villes ou nous sommes passé, aucun centre d’information n’était plus petite que celle-ci, et que dire du stationnement dans le centre ville, dans le parcomètre $2. pour 30 minutes. À Vernon, Kamloops. Osoyoos et autres, pour $1. c’est 2 heures. Ne laissé surtout pas votre parcomètre tomber à 0, j’ai vue l’efficacité des remorqueurs. Je suis assis dans un café, et j’entend la dame a coté de moi dire MY GOD it’s my car, et partir en courant, la remorque avait eu le temps d’accrocher l’auto et de partir avec. Je demande a mon voisin pourquoi l’auto à été remorqué, il me répond qu’elle a commis l’impardonnable, laisser le parcomètre tombé à 0, ici, ça ne pardonne pas, ça va lui couter entre $200. et $300. pour récupérer sa bagnole. Je suis content d’avoir choisi le stationnement public, même s’il est cher, je promet de ne pas chialer (tant que nous serons à Vancouver).

En partant du centre d’info. On va stationner la van dans un merveilleux stationnement public à seulement $10. la journée, et nous prenons le Trolley (copie des tramways de San Francisco) qui vas nous faire faire le tour de villes avec commentaires (en anglais). Cela semble dispendieux, $43. par personnes pour 2 jours, mais on économise sur les tranquillisants et pilules pour les nerfs. C’est selon nous la meilleure façon de voir la ville. Aujourd’hui nous avons visité la partie ouest avec le Stanley park. C’est vraiment un très beau parc, à ne pas manquer si vous venez à Vancouver, idéal pour les promenades à pieds ou en vélo, ou encore en auto. Ce parc est plus grand que le central park de New-York.
 

Dans l’après-midi nous optons pour le magasinage sur la rue Robson (LA rue des magasins). Cette rue est possiblement la plus achalandée de la ville. Pendant que Manon entre dans les magasins, (pauvre Manon, après 2 hre. elle est brulée et elle n’a fait que la longueur de 2 coins de rue), moi, je m’amuse à observer les gens et je ne me lasse pas.
C’est vraiment une ville cosmopolite. Je vois des gens de toute nationalitée, entend parler toutes les langues, des gens communs aux plus excentriques, c’est celui qui à l’accoutrement la plus bigarrée. De l’homme d’affaire avec chemise blanche, cravate, habit 3 pièces et gougounes aux pieds, de la dame agée, bien maquillée, (sortie tout droit du film de Grease) portant une robe à franges rose, espadrilles blanche, bandeau dans ces cheveux longs et blond, sans oublier l’homme à camisole et culotte court avec bas et sandales aux pieds (non, c’est pas moi) et que dire de ces jeunes filles légèrement vêtues avec chemisiers a bretelles (je ne fait que rapporter se que j’ai constaté) surtout ne pas oublier le caniche déambulant fièrement avec espadrilles rose aux pattes. C’est fou et je m’amuse. Je vois des gens pressés, des gens flanants, des travailleurs, des touristes, des gens avec des les bras pleins de leurs achats… mais, parmi cette foule il y a ceux que l’on vois sans les voirs, ceux que l’on ne veux pas voir. Les plus braves d’entre eux se glisse dans cette meute de gens biens nantis. Vont fouiller les poubelles, quémander aux coins d’une rue, leur présence ne semble plus déranger, ils font maintenant parti du décor. Mais, attention à ce que ce décor ne devienne se que nous voyons sur la rue Hasting est, dans le Chinatown.
Ici, s’est l’autre monde, celui des miséreux, des laissés pour comble, il y en a des centaines, accotés, assis ou couchés le long des bâtisses délabrées. Nous qui pensions en avoir beaucoup à Ottawa, nous sommes gâtés. Arrêtons ici ce broyage de noir, nous sommes en vacance et voulons voir de belles choses.

Après cette escapade vers les magasins, il faut penser à souper et trouver un coin pour dormir. Pour souper, pas de problème, nous nous préparons un bon spaghetti dans notre merveilleux stationnement, sous le pont Burrant street. Ou ça se complique, c’est quand nous devons trouver un Wal-mart et l’informateur de Manon nous dit que la plus proche se trouve à Burnaby, + ou – 10 km à l’ouest qu’il y en a pas à Vancouver. Nous nous dirigeons vers Burnaby à la recherche du Wal-Mart. Je vous avoue que nous n’avons jamais vue un Wal-Mart aussi bien caché, incroyable, pas surprenant qu’il n’y ai pas de RV ici, ils ne l’ont pas trouvé. Nous allons au Wal-mart nous informer s’il y a un magasin plus près de Vancouver, la dame me dit que oui, qu’il y en a un dans Vancouver et me donne même l’adresse. (Je recommande à Manon, dorénavant, de valider ces informations). Je dois par contre avouer à sa décharge, que le fait que nous étions dans un hôpital (pour téléphoner) et que le type à qui elle a parler était en jaquette avec un poteau de sérum à roulette, aurait du éveiller des doutes, mais, passons.

En sortant du Wal-mart, un jeune couple nous abordes en nous demandant l’aumône, toute la journée nous avons feint de les ignorers, nous pourrions encore passer notre chemin…tenez, prenez cette poignée de monnaie, on dormira mieux ce soir.

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