2 juillet 2010

JOUR 72

Malgré l’inconfort des chaises longues, et la cacophonie émanant de notre voisinage, nous avons passé une bonne nuit. Les nuages sont toujours présents, de temps à autre le soleil se pointe comme pour nous agacer, le vent s’est apaisé, belle journée en perspective.

Ce matin je me suis levé à 5 :30hre. appuyé au rempart, je scrutais l’horizon à la recherche de…je ne sais quoi. Je ressentais la paisible solitude de ces lieux, . Sur les terres de chaque coté, aucun signes de présence humaines. Seul le navire tracait son sillons sur ces eaux calmes.

De temps à autre, je pouvais voir ces majestueux aigles à tête blanche, juchés au sommet des arbres, qui eux aussi semblaient scruter l’horizon. Plus nous approchons de Petersburg, plus le passage se rétréci. Il est surprenant de faire si loin sans voir de gens, et d’arriver à cet endroit isolé pour constater qu’il y a de l’animation,

Le petit port est rempli de bateau de plaisance, des gens s’animent, des véhicules circules sur se qui semble être la rue principale, nous voyons de petites hydravions prendre leur envol. L’endroit est joliment beau, un coin de paradis. Malheureusement pour nous, le bateau repart dans 45 minutes. Nous préférons admirer ces lieux du haut de notre perchoir. Nous reprenons notre navigation vers notre prochaine destination.

A certains endroits, le passage se rétréci encore, il est fascinant devoir avec quel aisance cet immense navire ce tracer un chemin parmi les chalutiers et les filets de pêche que l’ont vois tendus, sans compter les iles qu’il y a sur notre route.

Après30 minutes, plus d’animation, nous ne voyons plus que eau et forêt. Deux heures plus tard, nous arrivons à Wrangell.

 Ici le port du traversier se trouve à 2 milles de la ville. Nous avons 2 heures nous en profitons pour faire une bonne marche jusqu'à la ville… appelons le plutôt le village. Mais soyons honnête, un beau petit village. En voyant ces endroits, la question que l’on se pose, est toujours la même, que font les gens ici. Prochaine destination Ketchikan. En court de route, même paysage, la solitude et l’isolement, que de la forêt, aucune âme qui vit à l’horizon. De temps a autre nous pouvons voir, des baleines et des épaulards.

Vers 18 :00 hre nous arrivons à destination. Ketchikan, cette fois-ci notre traversier nous débarque aux portes de la ville.

 

 

Nous avons 3 heures à nous. Une marche de 30 minutes nous conduit dans le downtown, Cette ville de 18,000 habitants est surprenantes. Plusieurs bâtiments sur le bord de l’eau et sur le bord des falaises sont construites sur pilotis. Même la rue pavée que nous empruntons se trouve sur pilotis. En regardant dans les hauteurs de la falaise, nous voyons une rue en bois sur pilotis. C’est vraiment l’une des destinations des bateaux de croisières. Il y en avait 2 amarrés au port. Les environs du port sont bien aménagés et attirants pour les touristes, les rues sont propres, les facades de commerce ont gardés leurs cachets et sont colorés. Il ne manque à cette ville que les montagnes de Haines pour complèter le décor. Nous retournons à notre navire en pensant que c’était la dernière fois que nous marchions sur le sol de l’Alaska. Demain matin, la Colombie-Britannique.